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C’est quoi, une traduction certifiée conforme ?

En plus d'être exacte et complète à 100 %, une traduction certifiée est souvent l’objet d'explications qui vont au-delà des mots sur la page. Avec ses notes de bas de page, elle va expliquer, par exemple, l'importance des logos des organismes officiels sur une attestation de formation, les acronymes qui suivent le nom du signataire et tout autre détail qui est présent sur le document original, qui donne de la valeur à la traduction mais qui est peut-être inconnu par un juge d’une autre nationalité.

Une traduction certifiée est très facile à reconnaître par la présence de la signature et sceau du traducteur assermenté et d'une certification indiquant qu’il s’agit d’une copie conforme (en traduction) d'un document source. La document source doit demeurer attaché car il porte également le même signature, sceau, date, et numéro.

Les coordonnées du traducteur figurent également sur une traduction certifiée afin que l’autorité destinataire puisse vérifier que la traduction est bien de son œuvre. Les juges, les avocats, les notaires, les greffiers, les scolarités d'université et les agents de l'immigration du monde entier peuvent dormir sur leurs deux oreilles en sachant qu’une traduction certifiée est l'œuvre d'un traducteur agréé, qui est légalement responsable.


 

Ai-je besoin d'une traduction certifiée ?

En règle générale, les mairies, les préfectures, les tribunaux de commerce et d’autres autorités civiles exigent des traductions certifiées. Les juges, les avocats, les notaires et d'autres autorités juridiques les demandent souvent, mais ils sont (heureusement) indépendants et décideront en fonction de leur capacité à comprendre le document source, tout comme les scolarités universitaires, les banques et les compagnies d'assurance. En cas de doute, demandez notre opinion, et/ou celle de l'autorité destinataire ou optez pour le choix sans risque, car une traduction certifiée ne sera jamais refusée.

Quelle est la différence entre une traduction « certifiée » et une traduction « assermentée » ?
Pas d’inquiétude, ce sont deux termes d’usage désignant la même chose. Si vous voulez être précis, une traduction ne peut pas prêter serment, donc elle ne peut pas vraiment être assermentée. Mais les deux synonymes sont en libre circulation tout comme « les traductions juridiques », « les traductions officielles » et « les traductions légalisées ».

Ai-je besoin de faire légaliser ma traduction ?

D’abord, sachez qu'en France, il existe plusieurs niveaux de légalisation et parfois il faut faire l'ensemble :

- la légalisation de la signature du traducteur à la mairie, Chambre de Commerce ou chez un notaire) ;
- la légalisation par une apostille délivrée par la cour d'appel régionale auprès de laquelle le traducteur assermenté est inscrit ;
- la légalisation pour l'étranger par le Bureau des Légalisations du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ;
- la légalisation pour l’étranger par l’ambassade ou le consulat du pays concerné.

Le nombre d’étapes à suivre et même la nécessité d'une légalisation va dépendre de trois choses : le type de document, le pays destinataire (signataire ou pas de la convention de La Haye mais pas que) et l'époque (car les exigences changent).

Pour conseiller nos clients, nous suivons le tableau récapitulatif en matière de légalisation publié par le ministère de l'intérieur, mais en fait la décision sur la nécessité éventuelle d'une légalisation, et de quel type, n’appartient ni au ministère, ni à nous, ni à vous ; c'est l'autorité destinataire de la traduction qui va le décider. Heureusement, elles sont rarement nécessaires en France, pour les traductions faites en France.

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